Bowens Gemini

 

Mes nouveau flash de studio Bowens sur le terrain, une petite révolution dan sma manière de travaillerPetite (r)évolution dans ma manière de travailler, la lumière artificielle vient de rentrer dans ma pratique photo.

Jusqu’à présent toutes mes images étaient réalisées dans des conditions dites naturelles, enfin, sans que j’apporte moi-même un éclairage complémentaire, car il faut bien reconnaitre qu’un lampadaire dans une rue ou un néon dans une salle n’ont rien de vraiment naturels.
Ce n’est pas que j’ai été réfractaire aux flashs, mais je n’aime pas lorsque ceux-ci ne prennent le pas sur le sujet.
Les éclairages sophistiqués à la Harcourt, aussi complexes soient-ils, pour être honnête, ça m’emmerde…

L’utilité ne se faisait donc pas sentir, mais depuis mon précédent voyage en Afrique du Sud et la réalisation des autoportraits ainsi que certaines vues dans le bidonville de Masiphumelele, l’idée de faire des portraits progresse.
Durant les derniers mois, j’ai tenté des clichés, mais sans résultats enthousiasmants, alors une des solutions était de faire l’acquisition de matériel d’éclairage.

Vu la pléthore de matériel disponible, faire mon choix n’a pas été une mince affaire, j’ai d’abord songé à une solution Quantum (solution utilisée par Antoine) puis aux torches Metz, mais les souvenirs de mes cours de studio aux Beaux-Arts avec du « gros » matériel m’ont convaincu de laisser tomber ce type de matériel certes facilement transportable, mais moins puissant.

L’idée suivante a été la nouvelle torche avec batterie Elinchrom de 400 joules (mais juste 100 joules pour la seconde tête branchée sur la même batterie), excellente qualité de fabrication, relativement légère, mais en budgétisant la totalité des achats à faire (parapluie, pieds, etc.) cette solution était un (gros) poil trop chère et mettaient en danger mes prochains projets ( et puis la lampe pilote LED est un peu trop faiblarde à mon gout).

Au final, après un saut à Paris j’ai pu voir la solution proposée par Bowens et j’ai été étonné par la très bonne qualité de fabrication et la grande polyvalence des torches qui peuvent fonctionner à la fois sur secteur ou sur batterie, et là il y a une vraie lampe pilote de 250 w.
J’ai donc opté pour un kit avec deux têtes  400 joules et une batterie pour travailler sans se soucier de la présence d’une prise de courant (dans ce cas, il faut quand même renoncer aux lampes pilotes) le tout dans un gros sac de rangement/transport compartimenté (et avec d’autres accessoires : câbles, pieds, parapluies argent/blanc).

J’ai choisi l’entrée de gamme Gemini, très simple et suffisante pour mon usage, je ne voyais pas l’utilité de dépenser plus :

  • 5 diaphs d’amplitude
  • lampe pilote synchronisée à la puissance du flash
  • signal sonore
  • cellule de déclenchement
  • auto dump
  • construction métal

Quant à la batterie (j’ai la petite version), j’ai réalisé une centaine de clichés, parfois avec un flash, parfois deux, pas forcément à fond, la batterie est encore à 100%. Je n’ai donc pas encore eu l’occasion de voir le temps de charge, mais détail très agréable, le chargeur est livré avec différentes prises qui le rendent compatible dans la majorité des pays et surtout ce chargeur fonctionne de 100 à 250 volts, de quoi travailler partout (les flashs en revanche, sans la batterie ne peuvent pas fonctionner sur le 110 volts américain).

Les accessoires, eux aussi semblent de qualité.

C’est en Angleterre que j’ai trouvé le tarif le plus intéressant pour ce kit.

Très satisfait par le matériel rapidement reçu, je devrais toutefois un peu jongler avec la répartition du matériel entre le sac de soute et le sac cabine, car le kit complet pèserait 21 kg dépassant donc la limite de 20kg acceptée par les compagnies aériennes.

Les premiers essais sont très satisfaisants, et je prends du plaisir à y brancher mon reflex numérique, c’est sacrément plus efficace qu’un polaroid pour contrôler les lumières !